zondag 25 april 2010

Twee gedichten van Sully Prudhomme (1839-1907)


L'IDÉAL


La lune est grande le ciel clair
Et plein d'astres, la terre est blême,
Et l'âme du monde es dans l'air.
Je rêve à l''etoile suprême,

A celle qu'on n'aperçoit pas,

Mais dont la lumière voyage
Et doit venir jusqu'ici-bas
Enchanter les yeux d'un autre âge.

Quand luira cette étoile, un jour,

La plus belle et plus lointaine,
Dites-moi qu'elle eut mon amour,

O dernière de la race humaine!


*    *    *    *    *

PRIÈRE

Ah! si vous saviez comme on pleure
De vivre seul et sans foyers,
Quelquefois devant ma demeure
Vous passeriez.

Si vous aviez ce que fait naître
Dans l'ame triste un pur regard,
Vous regarderiez ma fenêtre
Comme au hasard

Si vous saviez quel baume apporte
Au coeur la présnece d'un coeur,
Vous vous assoiriez sous ma porte
Comme une soeur.

Si vous saviez que je vous aime,
Surtout si vous saviez comment,
Vous entreriez peut-être même
Tout simplement.


Beide gedichten komen uit
de  bundel Justice uit 1878
_______________

Foto: de Franse auteur Sully Prudhomme
(1839-1907), Nobelprijs Literatuur 1901,
de eerste schrijver die deze prijs ontving.


Een bijdrage van een andere Franse auteur, 
Edouard Pailleron, uit dezelfde periode is 
heden gepubliceerd op de fin de siècle website 
All art is quite useless van Rond1900.nl.

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